NUCLÉAIRE & CINEMA

AU PAYS DU NUCLEAIRE

ESTHER HOFFENGERG

2009

France, Normandie : la région la plus nucléarisée de la planète. Avec humour et sérieux, Esther
Hoffenberg voyage dans les méandres d’un secret bien gardé : le nucléaire et le retraitement de ses déchets. En interrogeant à la fois les habitants et les représentants politiques, associatifs et industriels, la réalisatrice dévoile les nombreux aspects d’une réalité angoissante, aussi invisible qu’irréversible. Que signifie vivre avec le nucléaire ? Nous voici au coeur d’une des préoccupations écologiques et politiques majeures de ce millénaire, en France comme ailleurs.

200 000 FANTOMES

JEAN-GABRIEL PERIOT

2007

Une méditation expérimentale autour du A-Bomb Dome, symbole de la destruction d’Hiroshima par la bombe atomique en 1945. L’explosion a fait 70 000 morts sur le coup et 200 000 morts au total jusqu’à la fin du XXe siècle. Le A-Bomb Dome est le nom d’un ancien centre d’affaires japonais devenu le symbole de la destruction de la ville d’Hiroshima par la bombe atomique américaine en 1945. Construit en 1915, c’est le seul bâtiment à être resté debout dans l’entourage immédiat du lieu de l’explosion. Le A-Bomb Dome n’a jamais été restauré ; demeuré tel qu’au jour du bombardement, il est très vite devenu le monument souvenir des centaines de milliers de mort du 6 août 1945.

INTO ETERNITY

MICHAEL MADSEN

En Finlande, le projet Onkalo (caverne en finnois) prévoit l’enfouissement de déchets nucléaires au fond de kilomètres de tunnel creusés dans le granit, jusqu’à 500 mètres sous la surface de la planète. Là, les matières radioactives
attendront mille siècles avant que l’on puisse les approcher sans danger. Tous ont à coeur de préserver l’humanité du danger qu’elle a elle même créé. La solution d’Onkalo est présentée comme la plus sûre. Mais elle pose des questions qui repoussent les limites de l’entendement. Comment communiquer avec les humains qui vivront sur Terre dans 100 000 ans et les avertir du danger tapi dans la caverne ? Sur ce défi jeté au temps, le documentariste danois jette un regard curieux, teinté d’humour froid. Depuis le 11 mars et l’engloutissement éphémère des réacteurs de Fukushima, cet essai intelligent et spirituel a pris un caractère d’urgence.

PRIPYAT

NIKOLAUS GREYRHALTER

1999

Située à cinq kilomètres de la centrale nucléaire de Tchernobyl, l’agglomération de Pripyat comptait cinquante mille habitants en 1986. Aujourd’hui, Pripyat est une ville fantôme gravement contaminée et sous haute surveillance, au centre de la zone radioactive qui s’étend d’Ukraine jusqu’en Biélorussie. Les villages pour la plupart ont été évacués. Personnel de surveillance, chercheurs, travailleurs du nucléaire, médecins… continuent pourtant à fréquenter quotidiennement le site. Comment survivent-ils dans ce lieu à part ? Les habitants tentent de répondre à cette question en racontant tout simplement leur vie quotidienne dans la « Zone ». Et leurs réponses nous transportent dans un univers post-nucléaire sidérant.

DECHETS : LE CAUCHEMAR DU NUCLEAIRE

EIRC GUERET & LAURE NOUALHAT

France, Allemagne, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Russie : cette enquête internationale
scientifique et politique aborde la question du nucléaire par sa zone la plus sombre. Les déchets sont le point faible du nucléaire, son talon d’Achille. Les populations en ont peur, les scientifiques ne trouvent pas de solution acceptable, les industriels tentent de nous rassurer et les politiques évitent le sujet. Mais, qu’en connaissons-nous exactement ? Comment les populations peuvent-elles avoir une vision claire d’un domaine demeuré secret ? Ce film a l’ambition de donner à chacun les clefs pour comprendre des choix qui pèsent lourd pour l’avenir de l’humanité.

CORSE : LE MENSONGE RADIOACTIF

JEAN-CHARLES CHATARD & ELIANE PARIGI

« Tous les gouvernements européens ont pris des mesures de précaution après l’accident de
Tchernobyl : interdiction de consommer des produits frais, de laisser sortir les enfants, distribution de pastilles d’iode... En France, les ministres en place se sont bornés à déclarer qu’il n’y avait aucun risque pour ne pas nuire à l’industrie du nucléaire et de l’agriculture ». En Corse, on pouvait alors entendre les radios italiennes chanter une autre chanson et appeler la population à la prudence… Pendant ce temps, le nuage radioactif, lui, franchissait les frontières, et la mer. Documents officiels à l’appui, ce reportage -produit par France 3 Corse et diffusé par cette seule chaine au jour d’aujourd’hui- démontre également le trucage de l’enquête épidémiologique du ministère de la Santé.