CORSICADOC.LAB #1
UN LABORATOIRE DU DOCUMENTAIRE DE CREATION POUR LA TELEVISION
CORSICADOC.LAB 2019
Développer l’offre de documentaires de création pour le public de la télévision ! Tel est l’objectif de la nouvelle initiative de Corsica.Doc. Dans le cadre d’un partenariat entre CORSICADOC et France 3 Corse ViaStella, soutenu par F3 national, se tiendra pendant le festival d’octobre la première édition duCORSICADOC.LAB. Un laboratoire du documentaire de création pour la télévision.
La première édition du CORSICADOC.LAB se tiendra pendant le festival, du 17 au 19 octobre à Ajaccio. Des auteurs-réalisateurs de documentaires en cours d’écriture y présenteront leur projet devant des chargés de programme de F3, F3 Corse, d’autres chaînes de télévision, et des producteurs. L’objectif est d’apporter une expertise aux auteurs-réalisateurs pré-sélectionnés, de permettre aux projets choisis d’entrer éventuellement en (co-) production et en réalisation.
A l’issue de CORSICADOC.LAB, plusieurs projets sur les 8 pré-sélectionnés seront retenus par le jury, pour être développés en vue d’une coproduction avec F3 et F3 Corse, ou d’autres chaînes de télévision et producteurs.
L’inscription des projets se fera par e-mail entre le 15 juillet et le 1erseptembre.
Coordination CORSICADOC.LAB
Michèle Casalta 06 13 04 22 64
corsicadoc.lab@gmail.com
LE CORSICADOC.LAB #1
Pendant le festival, le 17 octobre au CSJC d’Ajaccio, des auteurs-réalisateurs de documentaires présenteront leur projet en développement devant des chargés de programme de F3, F3 Corse, une chargée de mission du CNC et un producteur corse. L’objectif est d’apporter une expertise aux auteurs-réalisateurs pré-sélectionnés, de permettre aux projets choisis d’entrer éventuellement en (co-) production et en réalisation.
Pour cette première édition du CORSICADOC.LAB, 5 projets ont été sélectionnés. Parmi ces 5 projets, un ou deux pourraient être retenus par le jury pour être développés en vue d’une coproduction.
Le jury : Florence Jammot (Conseillère de programmes France 3 « L’heure D »), Vanina Susini (responsable documentaires F3 Corse/Via Stella), Paul Rognoni (producteur, Mareterraniu), Valérie Fouques (chargée de mission documentaire au CNC).
Les projets retenus :
- L'homme qui a vu l'homme de Ugo Casabianca
- Zie de Giulia Montineri
- Les scarifiés de Wabinlè Nabié
- Playas blancas de Valentina Barriga
- U strittu de Pierre Hanau
Séance ouverte au public et aux professionnels le 17 octobre de 14h à 19h
(CSJC d’Ajaccio, chemin de la Sposata).
Rens. Michèle Casalta 06 13 04 22 64
REGLEMENT ET MODALITES D'INSCRIPTION
Article 1 : PUBLIC CONCERNE
Les auteurs-réalisateurs, auteures-réalisatrices, même débutant(e)s, ayant un projet de film documentairede création: en écriture, en développement, repérages en cours etc…, accompagné(e)s ou non par une société de production.
Les candidats doivent être impérativement les auteur(e)s et les réalisateurs ou réalisatrices du projet, et les documentaires refléter un point de vue ou un parti pris personnels.
Une attention particulière sera apportée aux candidats des pays méditerranéens ou bienaux projets ayant
trait à la Méditerranée.
Les candidats présenteront leurs projets en français à l’écrit et à l’oral.
Article 2 : LE DOSSIER
Le dossier de candidature devra se composer de :
- la dernière version écrite du projet (sans limitation du nombre de pages) : le propos du film, le traitement filmique envisagé, le dispositif, les éléments narratifs …
- une note d’intention conséquente,
- un cv de l’auteur(e)-réalisateur(trice)
- une filmographie de la société de production éventuellement
- tous les éléments images ou sons (photographies, rushes déjà filmés, repérages…) seront visibles grâce à un lien et un mot de passe contenus dans le dossier.
- les éléments administratifs utiles sur l’état d’avancement du projet : lettres d’intérêt de production, de diffuseurs, budgets détaillés…
- Il est également possible de joindre au dossier une réalisation antérieure en indiquant un lien internet et un mot de passe.
- les coordonnées exactes des candidats : tel mobile, adresse e-mail, adresse postale.
Article 3 : DATES DE DEPOT DES PROJETS
- Envoi des dossiers (en un seul fichier pdf) :
du 15 juillet au 1erseptembre 2019
par mail à corsicadoc.lab@gmail.com
- Réponse par mail pour les projets sélectionnés :
entre le 15 et le 20 septembre 2019
Article 4 : PRE-SELECTION
Sur l’ensemble des candidatures, nous retiendrons 8 projets au maximum.
Article 5 : CORSICADOC.LAB du 17 au 19 octobre 2019
Les
auteur(e)s-réalisateurs (trices) retenu(e)s après cet appel à projets seront invité(e)s en Corse par CORSICADOC.LAB (voyages, hébergement et repas) les 17, 18 et 19 octobre.
CORSICADOC.LAB se tiendra dans un lieu dédié de la ville d’Ajaccio.
Le festival CORSICA.DOC se déroule du 16 au 20 octobre. Nous invitons les candidat(e)s sélectionné(e)s à élargir leur séjour pour la durée du festival. Seul le coût des repas serait à leurs frais avant et après CORSICADOC.LAB, les 16 et 20 octobre. Le festival peut offrir l’hébergement sur toute sa durée.
Article 6 : COMMUNICATION
Les candidat(e)s sélectionné(e)s s’engagent à fournir tout élément nécessaire à la publication du catalogue de CORSICA.DOC et tout élément pouvant figurer sur le site du festival.
Article 7 : LE JURY
Un jury spécialement composé pour CORSICADOC.LAB réunira
(sous réserve de leurs disponibilités):
- 2 chargées de programme (F3 Corse et F3 national),
- 1 responsable des programmes d’ARTE,
- 1 chargée de mission documentaire du CNC,
- 1 chargé du fonds d’aide de la Collectivité de Corse,
- 2 producteurs (trices) de documentaires (basé(e)s sur le Continent et en Corse)
Article 8 : LE DEROULEMENT
Durant les deux premiers jours, les candidat(e)s sélectionné(e)s s’engagent à présenter leurs projets de manière approfondie devant le jury et devant le groupe des 7 autres sélectionné(e)s. Il sera possible de montrer les images déjà tournées (si c’est le cas), les repérages ou sonores déjà effectués…
A l’issue de cette présentation (45 minutes environ), il sera possible de répondre aux questions du jury.
Ces exposés auront lieu les 17 et 18 octobre en journée afin que le soir les candidats participent aux projections ou aux rencontres organisées dans le cadre du festival.
Article 9 : LA SELECTION
Le 19 octobre, le jury proposera un « retour » individuel et des conseils argumentés à chacun(e) à propos de son projet.
A l’issue de cette sélection finale, plusieurs projets seront susceptibles d’être développés en vue d’une
coproduction par F3 et F3 Corse ou une autre chaîne de télévision.
Article 10 :
LES FILMS SELECTIONNES
Les candidat(e)s s’engagent à mentionner CORSICADOC.LAB au générique de tout film présenté à CORSICADOC.LAB, qui sera réalisé.
Coordination CORSICADOC.LAB
Michèle Casalta 06 13 04 22 64
corsicadoc.lab@gmail.com
UN ATELIER DE FORMATION A LA
PROGRAMMATION DE FILMS DOCUMENTAIRES
en partenariat avec le CSJC
LES ATELIERS DE CORSICA.DOC
Formation professionnelle : les fondamentaux du cinéma documentaire
15 et 16 mars 2019 – CSJC d'Ajaccio
Chemin de la Sposata
Public visé :
Sont bienvenu-e-s les bénévoles, les médiathécaires et bibliothécaires, les enseignants, les étudiants… bref, toutes les personnes susceptibles de programmer et d’accompagner la projection de films documentaires.
Les objectifs :
Approfondir sa connaissance et sa capacité d’analyse des différentes formes d’écriture du cinéma documentaire. Réfléchir à la programmation d’un film documentaire et à son accompagnement en public.
Vendredi 15 mars
10 h – 12 h 30 : Introduction au cinéma documentaire
Les grandes lignes de l’histoire du cinéma documentaire et quelques pistes de programmation.
Projection de :
Cinéma documentaire, fragments d’une histoire
Un film de Jean-Louis Comolli - France- 2014 – 55 ‘
Une traversée (très) subjective de l’histoire du cinéma documentaire, qui est aussi notre histoire, depuis Louis Lumière (1895) jusqu’à Yann Le Masson (1973). Avec des citations de Robert Flaherty, Dziga Vertov, Jean Rouch, Mario Ruspoli, Robert Drew, Johan Van der Keuken, Maurice Pialat, Guy Debord, Joris Ivens, Luis Buñuel, Shohei Imamura, Pierre Perrault…
En puisant dans les images qui composent les trois quarts du siècle dernier, Jean-Louis Comolli a fait le choix de films qui l’ont traversé depuis cinquante ans, découvrant ainsi "son" histoire du cinéma et particulièrement du cinéma documentaire. Savante partition visuelle orchestrée par une voix-off (la sienne) égrenant les thèmes qui lui sont chers - la place du spectateur, la fiction dans le documentaire, l’impact de l’évolution technique sur l’artistique… -, le film tisse d’imprévisibles fils entre les extraits.
Intervenante : Laurence Conan
12 h 30 : Déjeuner
14 h - 18 h : Le cinéma direct : histoire, enjeux, pérennité (Rouch, Perrault, Brault, Wiseman, Leacock...)
Projections d’extraits dont :The Store de Frédérick Wiseman, Une poste à la Courneuve de Dominique Cabrera
Intervenant : Marcos Uzal,
19 h : Dîner
20 h 30 : Projection :Chronique d’un été
Un film de de Jean Rouch et Edgard Morin - France -1961 – 86’
Paris, été 1960, Jean Rouch et Edgard Morin s'entretiennent avec des Parisiens sur la façon dont ils se "débrouillent avec la vie". Première question : êtes-vous heureux ? Les thèmes abordés sont variés : l'amour, le travail, les loisirs, la culture, le racisme, etc.
Film présenté par Laurence Conan
Samedi 16 mars
10 h– 12 h 30: Documentaires à la première personne, journaux filmés (Mekas, Varda, Marker, Perlov, Morder, McElwee...)
Certains cinéastes se sont emparés des outils de tournage, filment seuls et réalisent l’archive de leur existence. Projections d’extraits dont : Time Indefinitede Ross McElwee, La rencontrede Alain Cavalier.
Intervenant : Marcos Uzal
12 h 30 : Déjeuner
14 h -17 h : Documenter l'invisible, l'immontrable (Lanzmann, Panh, utilisation de l'animation ces dernières années...)
Quels sont les procédés utilisés pour faire face à l’absence d’image ou à l’impossibilité d’image ?
Projections d’extraits dont : Samouni Roadde Stefano Savona, L’image manquantede Rithy Panh
Intervenant : Marcos Uzal
Les intervenants :
Laurence Conan :
Depuis 2005 Laurence Conan est chargée de développement au sein de Documentaire sur grand écran, association de promotion, programmation et diffusion du cinéma documentaire. Elle anime un réseau de programmateurs actifs sur l’ensemble du territoire et organise des formations professionnelles.
Marcos Uzal :
Marcos Uzal est membre du comité de rédaction de la revue Trafic, pour laquelle il écrit régulièrement.
Depuis 2010, il est responsable de la programmation cinéma à l'auditorium du Musée d'Orsay.
Il a codirigé des ouvrages sur Tod Browning (CinémAction, 2007), Jerzy Skolimowski (Yellow Now, 2013) et Guy Gilles (Yellow Now, 2014). Il est directeur de la collection « Côté films » aux éditions Yellow Now, pour laquelle il a écrit, en 2006, un essai sur Vaudou de Jacques Tourneur. Depuis janvier 2017, il est critique cinéma pour le journal Libération.
Informations pratiques :
- Dates limites d’inscription : 20 février 2019
- Dates de la formation : 15 et 16 mars 2019
- Conditions : L’atelier se déroule dans la salle de projection du CSJC (ex-CREPS) d’Ajaccio (chemin de la Sposata).
Des repas seront servis dans le restaurant du CSJC, le midi et le soir.
Un hébergement est également possible sur place. Les personnes qui souhaitent dormir au CSJC sont priées de le signaler dès l’inscription.
- Coût par participant : Le forfait de l’atelier comprenant les frais pédagogiques et la restauration est de 50€ pour les individuels et de 100€ pour les institutionnels. Hébergement : 16€ supplémentaire par nuit.
Organisation :
Corsica.Doc
Documentaire sur grand écran
CSJC
Contact, inscription :
Corsica.Doc
Annick Peigné-Giuly
Tel : 06 13 21 39 87
UN PROCHAIN ATELIER SE TIENDRA AU PRINTEMPS 2020
ATELIER "CINEMA CENT ANS DE JEUNESSE" #5
L'ATELIER CINEMA ANNUEL SE DEPLACE AU COLLEGE DE PETRETO-BICCHISANO
Pour la cinquième année d'existence d'un atelier corse du dispositif national "Cinéma cent ans de jeunesse", c'est au collège bilingue de Petreto-Bicchisano dans le Taravu qu'il se tiendra cette année. D’octobre 2019 à juin 2020, les élèves de la classe de 5ème de Marie-Paule Langianni suivront un cursus proposé par le directeur artistique du dispositif, Alain Bergala. Un cursus constitué d’analyses de films, d’exercices de tournage et enfin de réalisation d’un court métrage. L’atelier est piloté par l’association Corsica.Doc (en partenariat avec la CAPA) et la Cinémathèque de Corse, par une intervenante cinéma (Julie Perreard). Le travail est collectif, les élèves sont successivement à l’image, au son, au montage du film. Ils en sont aussi les auteurs et les acteurs.
Cet atelier est l’un des 35 ateliers organisés en France, mais aussi dans une quinzaine de pays du monde (Allemagne, Grande Bretagne, Cuba, Japon, Mexique, etc.). Tous ces ateliers se retrouvent en délégations au mois de juin à la Cinémathèque française à Paris pour venir présenter leur court métrage. Un grand moment où, pendant trois jours, se côtoient des centaines de jeunes venus du monde entier montrer ce film que chacun a réalisé à partir d’une même thématique cinématographique. Cette année, ce sera : « la sensation au cinéma ».
Cette approche pédagogique et artistique de haut niveau stimule la créativité des élèves, et les éveille à la lecture des images.
LE 18ème CORSICA.DOC: UNE EDITION MAJEURE
Le cinéma est un art jeune, et c’est un regard neuf qu’il porte sur les animaux. Non pas celui qui fut celui de la peinture, empreint de religion, de mysticisme ou de mythologie. Non, c’est un regard profondément troublé que porte les cinéastes sur les « non-humains », prolongeant en cela les interrogations des jeunes philosophes d’aujourd’hui. C’est, modestement, que nous esquisserons cette histoire d’un rapport Homme/Animal par les films choisis ici, en écho aux tableaux du Palais Fesch d’Ajaccio.
Les films de la compétition, eux, ne témoigneront pas moins des graves questions qui traversent notre temps. La guerre, la famille, la vieillesse… les jeunes cinéastes font feu de tout bois pour réaliser de puissants gestes cinématographiques.
Une arche de Noé cinématographique
par Federico Rossin
« Si aujourd’hui nous n’observons plus les animaux, eux n’ont pas cessé de le faire. Ils nous regardent car nous avons, depuis la nuit des temps, vécu en leur compagnie. Ils ont nourri nos rêves, habité nos légendes et donné un sens à nos origines. Ils portent à la fois notre différence et la trace de ce que nous croyons avoir perdu. »
John Berger, Pourquoi regarder les animaux ?
Cette programmation est une traversée à la fois ludique, pensive et visionnaire autour de l'univers des animaux, elle interroge et réactive la relation entre l’homme et l’animal, le lien qui au fil de l’histoire se voit transformé par les nouveaux rapports de production du XX e siècle, réduisant l’animal à l’état de bête avant d’en faire un simple produit de consommation. Mais une nouvelle conscience de la relation entre nous et les animaux commence à émerger depuis quelques années. Et comme toujours le cinéma est un merveilleux miroir pour comprendre notre société par le prisme de son imaginaire et de son esthétique.
Le parcours des séances est une surprenante Arche de Noé cinématographique dans laquelle le public ajaccien pourra faire à la fois une expérience de découverte et de partage. Si Werner Herzog interroge radicalement notre anthropomorphisme dans son Grizzly Man (2005), Frederick Wiseman avec son Zoo (1993) nous plonge dans un microcosme animal reconstruit artificiellement, en miroir ironique et impitoyable de notre société. Barbet Schroeder, dans son Koko, le gorille qui parle (1978), dresse un portrait drôle et terrible de notre fantasme d'omnipotence scientifique et éthique sur le monde animal. Roberto Rossellini a réalisé India (1959) de manière expérimentale : le résultat est une éblouissante tentative de décrire la relation durable et fructueuse entre les hommes et les animaux (éléphants, tigres, singes), à travers une structure à épisodes imprégnée d'une profonde empathie: un film qui nous réconcilie avec la Terre Mère (Matri Bhumi) et nous met au même niveau que tous les êtres vivants.
La distance qui nous sépare des animaux
par Olivia Cooper-Hadjian
Les cinéastes ici cités prennent le parti d’adopter vis-à-vis de l’humain une distance à la mesure de celle qui nous sépare des autres animaux. Les bêtes y conservent tout leur mystère, et nous regagnons une partie du nôtre. Car n’est-il pas étrange d’envoyer des chiens dans l’espace ou d’imbriquer de minuscules insectes dans de grandes machines de pointe pour tenter de percer le secret de leur cognition, et peut-être de leur conscience ?
Si l’exploitation n’est pas absente de ces démarches, ces cinéastes la déjouent par leur geste et rétablissent un lien avec l’animal en se mettant physiquement à sa place : Elsa Kremser et Levin Peter suivent le parcours d’une meute de chiens errants, adoptant leur cadence, dans Space Dogs ; Maud Faivre et Marceau Boré montrent la solitude des insectes scrutés dans Modèle animal. Certains rapports sont plus ambigus, comme le montre Homing, où le dérèglement de l’environnement éveille un effort de réparation par des actes de soin.
Le respect qu’imposent les bêtes se mâtine d’envie, jusqu’à l’absurde : on s’imagine échapper à notre propre condition, en tentant d’imiter leurs talents musicaux dans Langue des oiseaux d’Érik Bullot, ou en s’identifiant à leur pouvoir de séduction dans Los que desean d’Elena López Riera.